Ce code vise à formuler des points de repère déontologiques, compte tenu des spécificités du coaching en tant que processus d’accompagnement d’une personne dans sa vie professionnelle. Ce code de déontologie est donc l’expression d’une réflexion éthique ; il s’agit de principes généraux. Leur application pratique requiert une capacité de discernement.
Art. 1-1 – Exercice du Coaching
Le coach s’autorise en conscience à exercer cette fonction à partir de sa formation, de son expérience et de sa supervision initiale.
Art. 1-2 – Confidentialité
Le coach s’astreint au secret professionnel.
Art. 1-3 – Supervision établie
L’exercice professionnel du coaching nécessite une supervision. Le coach est tenu de disposer d’un lieu de supervision pour s’assurer de la qualité et de la justesse de son travail d’accompagnement et d’y recourir à chaque fois que la situation l’exige.
Art 1-4 – Thérapie établie
L’exercice professionnel du coaching nécessite de disposer d’un lieu de travail thérapeutique. Le coach est tenu d’en disposer et d’y avoir recours autant que de besoin dans l’intérêt et dans le respect de son client.
Art. 1-5 – Respect des personnes
Conscient de sa position, le coach s’interdit d’exercer tout abus d’influence.
Art. 1-6 – Obligation de moyens
Le coach prend tous les moyens propres à permettre, dans le cadre de la demande du client, le développement professionnel et personnel du coaché, y compris en ayant recours, si besoin est, à un confrère.
Art. 1-7 – Refus de prise en charge
Le coach peut refuser une prise en charge de coaching pour des raisons propres à l’organisation, au demandeur ou à lui-même. Il indique dans ce cas un de ses confrères.
Art. 1-8 – Formation continue
Le coach s’engage à s’informer et se former aux recherches et avancées dans les domaines professionnels de sa compétence.
Art. 2-1 – Lieu du Coaching
Le coach se doit d’être attentif à la signification et aux effets du lieu de la séance de coaching.
Art. 2-2 – Responsabilité des décisions
Le coaching est une technique de développement professionnel et personnel. Le coach laisse de ce fait toute la responsabilité de ses décisions au coaché.
Art. 2-3 – Demande formulée
Toute demande de coaching, lorsqu’il y a prise en charge par une organisation, répond à deux niveaux de demande : l’une formulée par l’entreprise et l’autre par l’intéressé lui-même. Le coach valide la demande du coaché.
Art. 2-4 – Protection de la personne
Le coach adapte son intervention dans le respect des étapes de développement du coaché.
Art 2-5 – Compréhension du métier
Le coach connaît suffisamment le « métier » du client pour comprendre les aspects opérationnels des problèmes qu’il soulève. Il demande, si nécessaire, les informations pour comprendre ce métier.
Art 2-6- Apports théoriques
Le coach est en mesure d’expliciter au client les fondements théoriques du processus d’accompagnement qu’il utilise à son égard.
Art 2-7 – Respect de la loi et des personnes
Le coach refuse d’aider le client à agir en dehors du cadre de la loi française ou si l’intervention n’assure pas le respect des personnes.
Art 3-1- Démarrage intervention
Préalablement à l’intervention, le coach établit avec l’interlocuteur responsable chez le client un accord précisant ce qu’il souhaite atteindre et le cadre de l’intervention. Le coach rappelle les règles de confidentialité et les autres protections à assurer. Il ajustera, si nécessaire, cet accord au fur et à mesure de l’avancée du coaching. En aucun cas, la confidentialité ne sera remise en question.
Art. 3-2 – Protection des organisations
Le coach est attentif au métier, aux usages, à la culture, au contexte et aux contraintes de l’organisation pour laquelle il travaille.
Art. 3-3 – Restitution au donneur d’ordre
Le coach ne peut rendre compte de son action au donneur d’ordre que dans les limites établies avec le coaché.
Art. 3-4 – Equilibre de l’ensemble du système
Le coaching s’exerce dans la synthèse des intérêts du coaché et de son organisation.
Art. 4-1-Obligation de réserve
Le coach se tient dans une attitude de réserve vis-à-vis de ses confrères.
